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Rendre les villes plus accueillantes pour les modes de transport doux

26 avril 2023

Les années 1950 marquent en France un tournant dans la manière de se déplacer. C’est l’heure de gloire de la voiture individuelle. Les autres modes de transports sont délaissés au profit de la voiture et celle-ci influe sur la manière dont les villes sont conçues et pensées pour se déplacer. Des territoires sont dorénavant confrontés aux embouteillages et des accidents fréquents ainsi que le manque de place pour les autres modes de transports.

Un changement de vision de la ville

Les années 2000-2010 ont connu une accélération de la conscience écologique à la fois des citoyens, mais aussi des élus. Il est communément admis par la communauté scientifique que les transports routiers sont à l’origine de 30% des émissions de gaz à effet de serre. En plus de détériorer l’environnement, le tout voiture favorise la sédentarité qui augmente à fortiori les problèmes de santé (problèmes cardiaques, diabète, obésité…).

Depuis une dizaine d’années ont voit un changement d’approche dans la manière de penser et concevoir aussi bien les grandes villes que les villes périphériques ou les petites communes. Cela s’explique en autre par la prise de conscience des problèmes de trafics en ville et zones périurbaines, la pollution sonore et aérienne engendrée par les voitures, la prise de conscience des enjeux d’accessibilité pour tous et toutes…

L’objectif général des communes est désormais de concevoir des territoires qui développent et favorisent l’usage des modes de transports alternatifs (transports en commun, vélos, roller, skate, trottinette, marche…) et de fournir des services et commerces de proximité afin de limiter les déplacements en voiture.

Le rôle majeur des politiques de stationnement

Repenser la place réservée au stationnement en ville est primordial dans l’occupation de la voiture et le partage de la route en milieu urbain. C’est un régulateur déterminant dans la maitrise du trafic routier et l’élément clé pour une intégration réussie des politiques d’incitation à la mobilité douce (tramway bus…) et active (vélos, piétons…).

A Nantes, métropole de 325 748 habitants, la ville a une réelle volonté d’inscrire l’intermodalité et la mobilité douce comme alternative au tout voiture. Pour permettre aux habitants de la métropole de venir travailler en ville, Nantes s’est équipée de 19 parkings relais implantés aux sorties des périphériques. Ces stationnements facilitent l’accès au centre-ville en tramway, bus ou ter. Le réseau de transport Nantais, la TAN, offre la gratuité de ces parkings aux abonnés de la formule illimitée. Résultat l’intermodalité combinant voiture et transports collectifs est la plus élevée de France avec 8,6% des déplacements contre 5,3 % des déplacements intermodaux dans les 14 métropoles à transport public guidé.

Pour vous accompagner dans vos projets de construction de parking dans le cadre de l’intermodalité. Avenir Mairie propose des marquages au sol permanent en bronze (vers la page https://www.avenir-voirie.fr/?s=bronze) pour délimiter durablement les places de stationnement des voitures. Nous proposons différentes dalles en bronze afin de définir les différentes places de stationnement réservées aux : PMR (vers la page : marquage au sol>signalétique>logos>PMR), motos (vers la page : marquage au sol>signalétique>logo>autre) ou encore aux voitures électriques (vers la page : marquage au sol>signalétique>logo>autre)pour que chaque type d’usager ait un espace ou se stationner.

Faire une plus grande place aux vélos/trottinettes en ville et remettre la marche au centre de nos déplacements

La crise du covid-19 a accéléré la tendance de fond dans les villes de la marche ainsi que l’utilisation des vélos et trottinettes qu’ils soient électriques ou non. Dans plusieurs grandes villes de France, 500 km de pistes cyclable temporaires ont été installées pour permettre aux habitants de se déplacer à vélo évitant ainsi la proximité dans le métro en période de pandémie.

Malgré la volonté d’inciter ces moyens de déplacement, certaines pistes faites en un temps record ont été supprimées une fois le déconfinement arrivé. La raison ? Elles étaient mal pensées donc dangereuses ou nécessitant la déviation des voitures dans des rues étroites augmentant ainsi les bouchons et la pollution sonore.

Alors, comment réellement rendre cyclable la rue et partager l’espace urbain entre cyclistes/trottinettes, piétons et automobilistes ?

En matière d’aménagement des pistes cyclables, la piste rêvée pour les cyclistes et trottinettes se doit de remplir plusieurs critères :

  • être séparée de la chaussée pour ne pas circuler sur le même espace que les voitures, en hauteur pour dissuader les voitures de s’y garer et chanfreinée pour ne pas buter contre,
  • être suffisamment large pour permettre les dépassements et l’accompagnement des parents avec enfants et éloignée du caniveau pour éviter l’eau,
  • les virages doivent être doux pour éviter tout accident ou ralentissement trop important
  • le revêtement se doit d’être lisse et continue sur tout le parcours cyclable afin de favoriser le confort des utilisateurs et empêcher les chutes et accidents à cause d’un sol inadapté
  • être un peu plus bas que le trottoir pour sécuriser et éviter de déranger les piétons, mais aussi s’assurer que les mal voyants puissent identifier la piste cyclable, le trottoir doit être délimité par du marquage au sol avec un logo piéton (https://www.avenir-voirie.fr/product/dalle-bronze-logo-pieton-300×300/)
  • les priorités aux intersections doivent impérativement bien être définies par des panneaux ou de la signalétique,
  • et dernièrement, mais pas des moindres, elle doit être bien indiquée et identifiable par du marquage au sol de préférence permanent avec des plaques en bronze à pattement anti-giration (https://www.avenir-voirie.fr/product/dalle-logo-velo-300×300-bronze/), marquage durable qui permet d’éviter les surcoûts de maintenance.

Pour une efficacité optimale, la ville accueillante pour les piétons, cyclistes et utilisateur trottinettes doit limiter l’usage de la voiture au maximum. Elle doit piétonniser au maximum le centre-ville, favoriser les transports en commun dans la rue plutôt que les voitures (le tramway est le transport parfait pour ça), installer des supports spécifiques pour les trottinettes et enfin créer un vrai réseau de pistes cyclables sécurisé dans la ville.

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